Surprenante Albanie

Publié le par CapAsia

Lundi 24 octobre (suite)

En fin d'apres-midi donc, Gansi nous monte en voiture a la frontiere albanaise. Nous nous sentons rassures devant les douaniers avec une personne qui parle leur langue.

Alors que nous patientons pour nous faire enregistrer, une femme, nous entendant parler francais sans doute, nous adresse la parole. Il s'agit de l'attachee adjointe de la delegation belge en Albanie. Nous sommes decidemment vernis : nous abordions ce pays sans reels contacts, nous voila avec la carte de visite d'un corps diplomatique, que nous pouvons joindre a tout moment. Le passage de la douane se fait sans souci.

Il est bientot 18h. Il nous faut prendre un taxi pour rallier la premiere ville : SHKRODER. Le chauffeur nous fait bien marrer. Tres sympa, il nous depose devant un hotel, dans le centre de la ville. Le receptionniste nous propose 3 categories de chambres. Nous prenons la premiere, qui n'offre ni douche ni toilettes dans la chambre. Les toilettes fuient, et la douche est en fait inutilisable. Mais les draps sont propres, et c'est bien la l'essentiel. Pour 1000 leke (8 euros) la nuit pour deux, on saura se passer de confort.

19h20. Nous entendons l'appel a la priere depuis le minaret que nous apercevons de notre fenetre. Les albanais sont musulmans.

C'est le moment que nous choisissons pour sortir dans les rues de la ville. Celles-ci sont defoncees, tout comme les trottoirs. Le sol, depourvu d'asphalte, est gras, encore detrempe de la derniere pluie.  L'environnement sonore est assez delirant : les hommes, aux terrasses animees des cafes-resto, parlent fort en fumant leur cigarette. Nous sommes berces par le son des generateurs qui alimentent les epiceries encore ouvertes a cette heure tardive. L'eclairage de la ville est pauvre en dehors des deux plus grands axes de Shkroder. Certains quartiers ou nous passons semblent, eux, oublies, sans vie.

L'air que nous respirons est pollue par une circulation dense : un nombre incalculable de vieilles Mercedes cotoient bicyclettes et autres mobylettes. Nous croisons beaucoup de velos aussi. Les klaxons se font entendre mais rarement ne doit se produire d'accident. 

Nous rentrons a l'hotel avec l'intention le lendemain de decouvrir plus en detail cette ville albanaise de 50 000 habitants pour le moins suprenante.

Publié dans Albanie

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G
Continuez de nous faire rêver les gars et bravopour votre courage contre la milice montenegrene
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